Méditation du 7 février
Dimanche de la Santé
Nous ressentons peut-être de façon plus intense, en ce moment, le besoin de nous tourner vers Celui qui veille sur nous, et nous aide à sortir du cercle vicieux de l’inquiétude, du doute, du soupçon et de la méfiance. Le dimanche de la santé est une proposition de l’Église et de celles et de ceux qui accompagnent les personnes malades, de remettre de l’Espérance et de la solidarité dans nos vies. Le saint vers qui nous nous tournons cette semaine est un Italien des Abruzzes : Camille de Lellis. (1550- 1614). Sa jeunesse ne laissait nullement entrevoir la lumière vers laquelle il marchait. Violent, addict au jeu, victime d’une blessure inguérissable à la jambe, il fut recueilli durant 10 ans par les Capucins. Il fut effrayé par les conditions abominables qui étaient faites aux personnes blessées ou malades. Travaillé par la grâce, il devint prêtre et se consacra entièrement aux infirmes. Il fonda l’ordre des Camilliens. Beaucoup de ses membres moururent auprès de ceux qu’ils soignaient. Il fonda les « ambulances de campagne », destinés à secourir les blessés sur les champs de bataille. Leur habit était une longue soutane noire, avec à l’épaule une croix rouge, qui fit dénommer Camille « le saint de la Croix Rouge ». Le pape Pie XI le reconnut patron du personnel hospitalier. Un hôpital géré par les Camilliens a été fondé à Asbach-Limbach ; où réside notre ami Mgr Höhner
Méditation de FRATELLI TUTTI (pape François) (285)
« Au nom de l’âme humaine innocente, que Dieu interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne, est comme s’il avait tué toute l’humanité, et que quiconque en sauve une, est comme s’il avait sauvé l’humanité entière.
Au nom des pauvres, des personnes dans la misère, dans le besoin, et des exclus que Dieu a commandé de secourir comme un devoir demandé à tous les hommes et, d’une manière particulière, à tout homme fortuné ou aisé.
Au nom des orphelins, des veuves, des réfugiés, des exilés de leurs foyers et de leurs pays ; de toutes les victimes des guerres, des persécutions et des injustices ; des faibles, de ceux qui vivent dans la peur, des prisonniers de guerre et des torturés en toute partie du monde, sans aucune distinction.
Au nom de la « fraternité humaine, qui embrasse tous les hommes, les unit et les rend égaux. Au nom de cette fraternité déchirée par les politiques d’intégrisme et de division, et par les systèmes de profit effréné, par les tendances idéologiques haineuses,
Au nom de la justice et de la miséricorde, fondements de la prospérité et pivots de la foi ;
Au nom de toutes les personnes de bonne volonté, présentes dans toutes les régions de la terre….
Au nom de Dieu et de tout cela, nous adoptons la culture du dialogue comme chemin… »
Méditation préparée par le père Jean-Marc Bocquet