Méditation
des 21 et 22 novembre 2020

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LE SAINT DU JOUR : St COLOMBAN .( 23  NOVEMBRE)

               L’évangélisation de l’Europe continentale s’est accomplie aux VIème et VIIème  siècles, par des moines voyageurs qui avaient été séduits par la personne de Jésus-Christ, et répandirent l’esprit d’Evangile,  en fondant, au gré de leurs parcours, paroisses et monastères, qui.  furent des hauts-lieux de spiritualité et de culture. Le premier de ces aventuriers fut St Colomban (540-615 ). Il est né en Irlande, où se développa un christianisme ardent, peu dépendant des débats romains. Il cultivait le jeûne et l’ascèse, en réaction aux normes d’une société où régnaient la violence, la luxure,  le mépris des personnes  et le culte des biens matériels. Dans un contexte de faillite des institutions romaines et d’effondrement de l’Empire.  Il  gagna les côtes armoricaines avec quelques compagnons, qui  entreprirent   leur «peregrinatio  pro Deo » (pélerinage pour Dieu), fondant au passage le monastère de Luxeuil. Il fut pourchassé par l’animosité de la reine Brunehaut (Brunehilde). Après un faux départ vers l’Irlande, il évangélisa la Neustrie (Gaule de l’Ouest et du Nord-Ouest, l’Austrasie (Gaule  de l’Est), puis la Germanie. Au cours de son voyage vers l’Italie, il fonda le monastère de St Gall (Helvétie), puis celui de Bobbio, où le moine Jonas rédigea sa vie, avant d’être appelé à  Elnone, par St Amand, dont il fut le biographe. Colomban  mourut à Bobbio (Emilie-Romagne) en 615.

 

Tutti Fratelli

               122 : «  Le développement ne doit pas être orienté vers l’accumulation croissante au bénéfice de quelques-uns , mais doit assurer les droits humains, personnels et sociaux, économiques et politiques, y compris les droits des nations et des peuples. Le droit de certains à la liberté d’entreprise ou de marché ne peut se trouver au-dessus des droits des peuples et de la dignité des pauvres, pas plus que le  respect de l’environnement, car « celui qui s’approprie quelque chose, c’est seulement pour l’administrer  pour le bien de tous (Laudato Si N° 95)».

               François ne cesse de rappeler l’un des fondements de la Pensée sociale de l’Eglise, la « destination universelle des biens », qui est apparue comme sous-jacente aux débats autour, par exemple,  des élections présidentielles aux Etats-Unis.

 

 

MEDITATION SUR LA MORT D’UNE ENFANT 

Elle avait 12 ans… Elle est partie vers un horizon qu’elle croyait plus bleu.

J’enrage ! J’enrage que mes mots, mes gestes, mes regards soient si faibles contre le malheur !

J’enrage que personne n’y ait rien vu, n’y ait rien pu faire.

Ces paroles, que je préparais au fond de mon cœur, devant la détresse des proches, sont comme ensevelies, inopérantes. Elles tombent à plat. Alors… silence.

Je pourrais t’en vouloir, Seigneur. Mais je sais que tu n’y es pour rien. A qui la faute ? Accabler plus ceux qui sont passés à côté ? Pas la peine de multiplier la peine. Qu’on retourne la question dans tous les sens, on tombe inexorablement sur le vide d’amour qui affecte notre monde.

Et cette révolte qui nous taraude, pouvons-nous la transformer en conscience ? Conscience qu’avec un simple sourire, un simple regard, un simple geste de compréhension, nous pouvons arrêter le flux mortel de l’amertume qui assiège celui que je croise. Comme le regard de Jésus a redonné vie, confiance et dignité à ceux-là qui désespéraient. Conscience et ouverture du cœur. Sans esbroufe ni grands discours, simplement vérité avec soi-même et avec les autres. Se faire lisse pour essayer de refléter ton amour. C’est lui qui nous attend, qui attend cette gamine interrompue, par-delà toute injustice.

p. Jean-Marc Bocquet

Article publié par Sandrine' Declercq (paroisse de St Amand • Publié le Samedi 21 novembre 2020 • 993 visites

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