15ème rencontre des St Amand

Ce samedi 4 février, honoré par la présence des deux confréries en costumes de gala des Arbalétriers et des chevaliers de la Tour, l'accueil par le Président Guy Navez, après les remerciements à tous nos partenaires, et le rappel de notre traditionnelle rencontre, a permis de présenter Gil Gambiez, professeur honoraire et personnalité bien connue des Amandinois, qui avait accepté pour cette matinée de conduire une communication sur l'art du vitrail, de l'origine à nos jours.

 

Le public, très attentif, a été convié à découvrir les évolutions architecturales des lieux de culte au cours des siècles, et en particulier des vitraux dont l'apogée à l'évidence est situé aux 13e et 14e siècles.

 

S'appuyant sur une riche projection de diapositives, l'exposé permet au conférencier d'aller au-delà d'une simple description en montrant que la lumière qui pénètre ainsi dans les nefs est une composante non négligeable des croyances et de la foi, y compris dans des édifices contemporains, dont la capture des effets lumineux n'est pas la moindre des surprises.

 

En guise de travaux pratiques, nous sommes conviés à une lecture des vitraux des églises amandinoises, Ste Thérèse et St Martin, splendides œuvres installées il y a peu, dons récents de Mgr Höhner, Mme Lucas, Mme Meurer et J. Fieth.

 

À la fin de l'exercice, les questions de l'auditoire ont permis à Gil Gambiez de préciser avec bonheur certains détails de son intervention ou de gommer des doutes quant à l'interprétation des sublimes créations artistiques de l'homme.

 

L'après-midi est consacré à la visite de l'Historial amandinois, sous la conduite de M. Ricco, qui connaît son sujet sur le bout des ongles. Cet espace associatif de 300 M2 permet de découvrir la richesse du patrimoine industriel et familial amandinois. La tannerie, l'industrie textile, les journaux locaux, les chaîneries, les brasseries, la distillerie, les faïenceries, les moteurs Aubier et Drunne... nous attendaient dans une présentation exceptionnelle et d'une richesse insoupçonnée.  Techniques de fabrication et savoir-faire des ouvriers et patrons amandinois sont présentés dans ce parcours muséal stupéfiant, le tout agrémenté d'anecdotes captivantes, sans oublier la démonstration de fabrication de vaisselle par un ancien ouvrier faïencier qui a 40 ans d'expérience du métier.

 

Les visiteurs ont fait le plein d'informations sur ce riche passé industriel de la cité thermale : au hasard de notre marche, il nous est rappelé que les 1 200 ouvrières de la maison Devaux fabriquaient 1 600 douzaines de paires de chaussettes par jour, essentiellement pour l'armée française, que les chaînes de l'ancre du paquebot Normandie venaient de chez Dorémieux à St Amand, que le "pou du ciel", ancêtre de l'ULM exposé dans l'enceinte de l'Historial, était équipé d'un moteur fabriqué à Saint-Amand, et cent autres découvertes toutes plus surprenantes les unes que les autres.

 

Vous voulez savoir ce à quoi l'archiduc d'Autriche était attaché à St Amand, pourquoi le secteur de la Grise Chemise porte ce nom, ce qu'étaient un mulquinier, une raccoutreuse ou le noir animal ?

 

RENDEZ-VOUS À L'HISTORIAL

 

Comme nous, vous serez enchantés de votre visite.

 

La journée se termine par la Messe à Thun St Amand, concélébrée par Mgr Höhner aux côtés du Père Didier Potier, doyen de la paroisse et le Père Jean-Marc Bocquet à l'initiative d'Amandicum, rassemblant une assistance nombreuse ravie de sa journée en compagnie de nos amis Belges, Allemands, de la région Hauts de France et Amandinois.

 

Article publié par Sandrine' Declercq (paroisse de St Amand • Publié le Lundi 13 février 2017 • 2344 visites

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