MEDITER AVEC FRANCOIS, NOTRE PAPE
Pour faire fleurir le confinement…
Nous vivons un temps de désert : mauvaises nouvelles et violence sur la terre, misère croissante, divisions jusqu’au sein des familles, maladie qui se déchaîne. Mais aussi, solitude. Le confinement nous fait sentir la dureté d’une vie privée de relations. Et encore plus pour nous, chrétiens, qui sommes façonnés à coup de rassemblements, de rencontres, d’amitiés, et de fidélités. Beaucoup ressentent l’impossibilité de participer à une eucharistie comme un manque qui atteint la profondeur de leur manière de vivre. C’est pourquoi les 3 EAP de l’Amandinois ont décidé d’offrir chaque semaine un temps de méditation et de prière enracinée dans les évènements que nous voyons virevolter autour de nous, et d’essayer de leur donner un sens.
Nous irons aussi chercher notre nourriture de croyant dans l’expérience des saints honorés chaque jour dans l’Eglise universelle ou locale. Aujourd’hui, St Martin de Porrès, fêté le 3 novembre.
Plus d’eucharisties, mais…. Ecoutons l’évêque du Havre, le P. Jean-Luc Brunin :« Pour ce moment de confinement, nous avons déjà l’expérience. Je souhaite aider à découvrir que la parole de Dieu est aussi nourrissante que l’eucharistie pour la foi. Nous avons déjà mis des homélies et des méditations sur les sites diocésains, mais nous voudrions aller plus loin pour faire découvrir le sacrement de la Parole. » (La Croix, 3 novembre 2020). En ce temps où nous sommes empêchés de relations, de partages, de contacts, nous remettre devant l’essentiel de la foi chrétienne. Profitons de ces moments de carence pour nous « remuscler » intérieurement, en revisitant l’Ecriture, la Parole de Dieu, et l’expérience des croyants. Et, dès que nous le pourrons, nous rassembler à nouveau.
Le saint du jour : St Martin de Porrès. (3 novembre)
C’est le premier saint d’Amérique Latine, déclaré par Jean XXIII « patron de la Justice sociale », il était fils d’un conquistador et d’une esclave noire, il fut rejeté de son milieu à cause de la couleur de sa peau. Il fut admis à 24 ans chez les Dominicains, et se dévoua corps et âme aux pauvres du Pérou, fondant un hôpital à Lima.
« Tous frères » : l’encyclique du pape François.
« La grande question, c’est le travail (…). C’est la meilleure aide que l’on puisse apporter à un pauvre, c’est le meilleur chemin vers une existence digne. C’est pourquoi j’insiste sur le fait qu’ »aider les pauvres avec de l’argent doit toujours être une solution provisoire pour affronter des urgences. Le grand objectif devrait être de leur permettre d’avoir une vie digne par le travail…Il n’est pas de pire pauvreté que celle qui prive du travail et de la dignité du travail. Il est aussi une voie pour l’épanouissement personnel en vue d’établir des relations saines, de se réaliser, de partager des dons, de se réaliser, de partager des dons, de se sentir coresponsable de l’amélioration du monde, et, en définitive, de vivre comme peuple. » (162).